La miniaturisation des horloges ne faisait que commencer. On doit les premières horloges »carry » à Julien Coudray, horloger du roi François Ier. En 1518, il crée une paire de petites horloges mécaniques qui orneront deux poignards du roi de France. La présence de la Cour royale à Blois transforme la ville en un centre horloger renommé et c’est un horloger de Blois, Jacques Delagarde, qui créera en 1551 la toute première montre française, qui reste célèbre à ce jour (elle est conservée au Louvre).
Les orfèvres-horlogers commencent à exprimer librement leur talent de graveur. L’argent ou l’or remplaçaient parfois le laiton taillé. C’est à cette époque qu’apparaissent les premiers cadrans émaillés. Peu à peu, les horloges de table ont cédé la place à des montres de poche plus petites et très ornées, généralement rondes ou ovales mais parfois octogonales ou en forme de croix. Protégées par un couvercle en métal ou en cristal de roche, elles n’avaient qu’une aiguille des heures et restaient imprécises. En 1582, grâce à l’adoption du calendrier grégorien, le jour est divisé en deux et les cadrans adoptent un affichage sur douze heures. Les premières montres avec des fonctionnalités supplémentaires ont vu le jour : certaines avaient un cadran astronomique indiquant les mouvements des planètes tandis que d’autres avaient des sons, des cadrans solaires ou indiquaient les phases de la lune…
« Quand la mesure du temps devient un bijou. »